Entretien/portrait avec Eric GUILLOTIN
Que peut-on retenir de votre parcours professionnel ?
Tout commence en région parisienne, où je suis né, et à Créteil plus précisément. Après mon IUT de gestion, j’enchaine un poste dans un cabinet comptable puis dans une société de décoration. Mon parcours personnel m’amène dans le sud et j’intègre le GIE de la Caisse d’Epargne à Aix-en-Provence. Puis 20 ans à Marseille partagés entre cabinets comptables et huissiers de justice. En 2016, je rentre chez Dallaporta, au sein du service comptabilité où j’ai en charge, entre autres, la gestion trésorerie.
Quelle est votre vision actuelle du métier ?
La particularité de la comptabilité, dans l’univers de l’immobilier, est la multiplicité des comptes de copropriétaires. Avec les cabinets Dallaporta et Pinatel, Amrec gère aujourd’hui plus de 400 immeubles. Certes l’informatique, les logiciels métier, la numérisation ont apporté plus de rapidité dans le traitement, plus de confort dans la gestion et de la performance. Mais soyons réalistes, 400 immeubles représentent 5 000 comptes de particuliers ! Il y a donc une attention de tous les moments à avoir. Avec exigence et efficacité.
Quelles sont les perspectives que vous imaginez aujourd’hui ?
La clientèle est elle aussi exigeante. C’est normal. Elle a besoin d’une information précise et immédiate. Cela touche directement notre faculté à savoir répondre en temps réel. Beaucoup de nos process de travail ont évolué en ce sens. On passe beaucoup de temps en accompagnement de nos clients dans l’accès aux outils en ligne qui leur sont dédiés. On renforce notre disponibilité au lendemain de l’envoi des milliers d’appel de fonds. Car on sait qu’il s’en suit un nombre important de demandes d’information. On poursuit notre conversion des adresses postales en adresses mail. Ceci afin de gagner en réactivité et dématérialiser le volume considérable de papier que l’on produit.
Tout doit aller dans le sens d’une simplification au bénéfice d’un service de qualité.